Joël Mbela, secrétaire rapporteur du Parlement des Enfants de Kintanu, tire la sonnette d’alarme sur l’état actuel de la culture congolaise. Ce jeune défenseur des droits des enfants s’inquiète de l’impact de la modernisation sur les traditions et valeurs ancestrales du pays.
Dans une publication relayée Via son compte, consultez par KongoFutur.info, média engagé dans la promotion de la jeunesse, Joël Mbela exprime sa passion pour la culture congolaise, qu’il estime en péril. « La culture congolaise semble de plus en plus perdre ses valeurs fondamentales, ce qui la menace d’une annihilation progressive », déplore a-t-il.
Selon lui, les journées culturelles organisées dans les écoles ou autres institutions devraient être des occasions d’apprentissage véritable. « Il est crucial de se rappeler que l’école est un milieu éducatif. Ne laissons pas nos émotions nous égarer », affirme-t-il.
Joël Mbela observe que certaines de ces manifestations culturelles dénaturent l’essence même de la culture congolaise. Il plaide pour des activités structurées qui permettent aux enfants de s’approprier les valeurs nobles portées par leur héritage : respect, solidarité, dignité, et enracinement.
« Ce n’est pas une culture qui pousse à des comportements dégradants, ni à des actes de banditisme, de débauche ou d’antivaleurs. Au contraire, elle valorise les vertus congolaises », souligne-t-il avec fermeté.
Ce jeune engagé appelle à des réformes profondes dans le domaine culturel afin de redonner à la culture congolaise toute sa place. « Mon inquiétude concerne la manière dont les activités culturelles se déroulent dans notre pays. Elles ne reflètent pas véritablement l’image de la République Démocratique du Congo », regrette-t-il.
Joël Mbela évoluant à kisantu dont la formation est le fruit du parlement, lance un appel pressant à la jeunesse, aux autorités et aux acteurs culturels : « Il est temps de redéfinir nos approches et d’inspirer un véritable respect pour notre culture, afin que les prochaines générations puissent en être fières et en tirer des leçons valables ».
Par bosco Kiaka


