Du 6 au 8 mai 2025, la capitale ghanéenne, Accra, a accueilli un atelier stratégique organisé par Turning Tides Facility, une initiative internationale dédiée à la défense des droits et à la promotion des intérêts des communautés côtières, des pêcheurs artisanaux, des peuples autochtones et des organisations locales œuvrant dans la gestion durable des ressources marines et aquatiques.
Parmi les figures marquantes de cette rencontre, Patricia Maisha, Vice-Présidente du réseau continental AFRIFISHNet et présidente du REDIC-AWFISHNET-RDC, a honoré l’Afrique en y représentant les acteurs non étatiques de la pêche et de l’aquaculture. Humanitaire engagée et lobbyiste chevronnée, elle a porté la voix des communautés de base et particulièrement celle des femmes transformatrices et commerçantes du secteur halieutique, en soulignant les réalités et priorités du terrain.
L’atelier a rassemblé entre 20 et 30 participants venus de tous les continents, dont plus d’une douzaine de pays africains. Chercheurs, membres de la société civile, leaders autochtones, pêcheurs artisanaux et experts du secteur ont réfléchi collectivement à l’élaboration d’un Plan d’Action Régional (RAP) pour l’Afrique. Ce document stratégique orientera les futures décisions concernant les subventions et les formes de soutien non financières offertes par la Turning Tides Facility.
Parmi les points clés abordés :
L’identification des besoins spécifiques des communautés côtières et riveraines africaines.
La structuration d’un panel consultatif régional, garant d’une gouvernance participative et inclusive.
L’intégration des savoirs locaux dans les politiques de financement.
Dans son intervention, Patricia Maisha a plaidé pour une reconnaissance accrue du rôle des acteurs non étatiques, souvent en première ligne face aux défis environnementaux, sociaux et économiques. Elle a également mis en lumière les initiatives portées par le Réseau pour le Développement Intégral du Congo (REDIC), dont elle est une figure de proue, en insistant sur l’importance du développement durable et inclusif dans le secteur halieutique.
Ce forum d’Accra marque une étape importante dans la reconnaissance des droits des communautés africaines de pêche et d’aquaculture, grâce notamment à des voix fortes comme celle de Patricia Maisha qui, une fois de plus, a su incarner l’espoir et la résilience d’un continent tourné vers un avenir plus équitable et durable.
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