Un drame s’est produit à Kisantu ce jeudi 19 juin, Le corps sans vie d’un adolescent de 14 ans a été repêché aux environs de 15h30 dans les eaux de la rivière Inkisi, un site fréquenté par la population pour des besoins domestiques et d’hygiène, surtout en cette période de saison sèche.
Selon les informations recueillies auprès des proches de la victime, le jeune garçon, originaire de Kinshasa, était récemment venu à Kisantu pour poursuivre ses études au sein de sa famille élargie. Comme le veut l’habitude en saison sèche dans la région, enfants comme adultes se rendent régulièrement à la rivière Inkisi pour se baigner, laver les habits ou encore puiser de l’eau, faute d’un accès régulier à une source d’eau potable.
Le drame serait survenu le mardi précédent, lorsque l’adolescent s’est rendu à la rivière en compagnie de quelques camarades. Après s’être plongés dans l’eau, ses amis auraient constaté sa disparition soudaine. Pris de panique, ils auraient fui les lieux sans alerter quiconque de la disparition du jeune homme, ce qui a compliqué les recherches et retardé la découverte du corps.
C’est finalement un pêcheur, ce jeudi en fin d’après-midi, qui a aperçu le corps flottant et alerté les riverains. L’adolescent a aussitôt été repêché avec l’aide d’autres pêcheurs et transporté sur la berge en attendant l’intervention des autorités locales.
Maître Gaufin Nzuzi, notable de la localité, très touché par ce drame, a lancé un appel aux parents pour qu’ils redoublent de vigilance en cette période critique :
« La rivière attire beaucoup d’enfants en cette saison. Il est impératif que les parents surveillent les mouvements de leurs enfants et s’assurent qu’ils ne se rendent pas seuls dans ces zones dangereuses. »
Il a également exhorté les autorités compétentes à prendre les dispositions nécessaires pour assurer une inhumation digne de ce jeune garçon, un acte salué par plusieurs habitants attristés par cette perte.
Cet événement tragique relance le débat sur la sécurité des enfants dans les zones à risques et la nécessité d’un meilleur encadrement communautaire autour des lieux publics naturels tels que les rivières.
Par bosco Kiaka


