Le récent remaniement du gouvernement provincial du Kongo Central, conduit par le gouverneur Grâce Bilolo, continue de susciter des réactions. Parmi elles, celle de Maître Gaufin Nzuzi, avocat au barreau de Matete, porte-parole de la fédération UNC de Madimba et figure de la société civile, qui voit dans la nouvelle équipe « des signaux d’espoir » pour la province.
Lors d’une interview accordée à Découvert Kongo à Matadi, à l’issue des cérémonies de remise et reprise des ministères, Me Gaufin Nzuzi a salué en particulier l’entrée en fonction de Maître Jean Malongo – désormais ministre provincial du Portefeuille, de la Nouvelle Citoyenneté, des Affaires foncières, du Tourisme, de la Culture et des Arts – et de Jacques Kiazolua Vanakiaku Mavakala, nommé ministre provincial de l’Intérieur, Sécurité et Décentralisation.
Pour Maître Gaufin Nzuzi, la nomination de ces deux personnalités, issues en partie de la société civile, marque un tournant :
« Le récent remaniement gouvernemental provincial envoie des signaux d’espoir, tant au niveau national que provincial : le temps du surplace mérite d’être rompu. Nous saluons l’entrée en fonction de nouvelles figures telles que Maître Jean Malongo et Jacques Mavakala, deux personnalités placées à des postes stratégiques dont les parcours et l’engagement inspirent confiance au-delà des clivages politiques », a-t-il déclaré.
Évoquant le domaine de la sécurité, Me Gaufin a insisté sur l’importance de la mission confiée à Jacques Mavakala :
« Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité est un portefeuille clé. Il doit sécuriser la province, ses 10 territoires, ses secteurs, groupements et villages. C’est une lourde charge, mais nous lui souhaitons pleine réussite ».
Concernant Jean Malongo, son camarade de famille politique (UNC), il a salué la confiance placée en lui pour gérer plusieurs portefeuilles sensibles, soulignant que sa nomination « répond à une attente forte de renouveau et de proximité ».
Rompre avec le surplace et ouvrir une nouvelle dynamique
Selon Me Gaufin, le gouverneur Grâce Bilolo a fait un choix qui va dans le sens des aspirations de la population :
« Ces nominations encouragent à croire que le temps du surplace est révolu. Nous espérons que ces choix ne resteront pas isolés mais s’inscriront dans une dynamique plus large, capable de consolider la stabilité, de promouvoir le développement et de rapprocher le Kongo Central des aspirations profondes de sa population ».
Pour le porte-parole de l’UNC/Madimba, ce remaniement est porteur d’une nouvelle dynamique politique et sociale, susceptible de renforcer la gouvernance de proximité et d’améliorer la sécurité et le développement du Kongo Central.
Par Bosco Kiaka





