« Leadership féminin et gouvernance inclusive en RDC » comme thème, a été au centre d’un forum citoyen et populaire organisé par le journaliste d’investigation Joli Toko à Kimpese, dans le territoire de Songololo, province du Kongo Central, à l’Espace CAREV SARA TV, le dimanche 7 septembre dernier.
Cette activité a rassemblé un large public, reflétant l’intérêt suscité par le débat sur le leadership féminin et la gouvernance en RDC, notamment à travers l’exemple de la Première ministre Judith Suminwa, première femme congolaise à occuper ce poste dans un environnement majoritairement masculin.
Dans son intervention, l’organisateur a mis en lumière le rôle de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, saluant son engagement pour la paix dans l’Est du pays ainsi que son souci d’améliorer les conditions de vie des Congolais. Pour illustrer son propos, il a diffusé plusieurs reportages retraçant les actions et prises de position de la cheffe du gouvernement, depuis sa première nomination jusqu’à sa reconduction.
Cependant, le ton est devenu plus critique lorsqu’il a évoqué certains acteurs politiques locaux. Joli Toko a regretté l’absence remarquée de leaders du territoire de Songololo, qui pourtant se revendiquent soutiens de la Première ministre. « Je demande à Madame la Première ministre d’écarter les hypocrites et les peureux. Trop, c’est trop », a-t-il lancé, déclenchant une salve d’applaudissements.

Se référant à Judith Suminwa comme à « un bijou » et « notre Ndona », le journaliste a exhorté la population du Kongo Central, en particulier les filles et fils de Songololo, à faire preuve de loyauté et à se mobiliser sincèrement derrière elle. Selon lui, la réussite du mandat de la cheffe du gouvernement repose aussi sur l’appui sans faille de sa base.
À travers ce forum, Joli Toko a voulu conjuguer débat citoyen et interpellation politique, en mettant en avant la valeur du leadership féminin et l’importance d’une gouvernance inclusive. L’événement a également servi de cadre pour réaffirmer l’attachement à des valeurs de solidarité et de fidélité, inscrites dans la tradition kongo.
Par Bosco Kiaka/ Josué muleli




