Deux jours après les violents incidents survenus dans la salle des plénières, le président du bureau d’âge de l’Assemblée provinciale du Kongo-Central, l’honorable Nlandu Nsongo Jean, a effectué une descente d’évaluation ce mercredi 8 octobre 2025 afin de constater l’ampleur des dégâts matériels causés.
Cette démarche, au-delà du simple constat, s’inscrit dans une volonté de rétablir l’ordre, la discipline et le respect des institutions au sein de l’organe délibérant provincial.
Les échauffourées du lundi 6 octobre ont éclaté en pleine séance plénière, plongeant l’hémicycle dans un chaos sans précédent.
Des tables et sièges endommagés, des équipements de sonorisation détruits, ainsi qu’une caméra de l’Assemblée réduite à néant les dégâts matériels témoignent de la gravité des affrontements.
Ces incidents, survenus dans un lieu censé incarner la démocratie et le débat d’idées, ont choqué l’opinion publique et soulevé de nombreuses interrogations sur la dérive des comportements politiques dans la province.
Face à cette situation, l’honorable Nlandu Nsongo Jean a appelé au calme, à la retenue et à la responsabilité.
« Les actes de vandalisme perpétrés dans une institution aussi importante que l’Assemblée provinciale ne peuvent rester impunis. Nous allons solliciter les services compétents pour dresser un constat officiel et identifier les auteurs afin qu’ils répondent de leurs actes conformément à la loi », a-t-il déclaré avec fermeté.
Son message s’adresse non seulement aux élus provinciaux, mais aussi à tous les acteurs politiques du Kongo-Central, les invitant à replacer le débat démocratique au centre de l’action parlementaire, loin des querelles personnelles et des débordements physiques.
L’Assemblée provinciale du Kongo-Central traverse depuis plusieurs semaines une période de fortes tensions politiques, marquée par des motions de défiance, des démissions contestées et des divisions internes.
Ces incidents viennent davantage ternir l’image d’une institution appelée à incarner la stabilité et la maturité politique.
Pour plusieurs observateurs, la démarche du président du bureau d’âge apparaît comme une tentative de restauration du respect institutionnel et de réaffirmation du rôle de l’Assemblée comme cadre de débat démocratique, et non de confrontation physique.
Alors que les services techniques procèdent à l’évaluation des dommages, la question de la sécurité et de la discipline interne à l’Assemblée provinciale demeure au centre des préoccupations.
Les voix s’élèvent pour réclamer une réforme du règlement intérieur et un renforcement du code de conduite des élus, afin d’éviter que de tels incidents ne se reproduisent.
bosco kiaka / apkc








