Après cinq années d’attente, deux membres du mouvement politico-religieux Bundu dia Mayala (BDM), communément appelés Makesa, ont enfin reçu un enterrement digne grâce à l’intervention du député provincial Billy N’Tunga.
En pleine période de vacances parlementaires, l’honorable élu de Madimba a profité de son retour dans sa base électorale pour régler un dossier resté trop longtemps en suspens. Il s’agit des corps de deux Makesa décédés en 2020 lors d’un affrontement sanglant à Kisantu entre les forces de l’ordre et des membres de Bundu Dia Mayala, le mouvement dirigé par le chef spirituel, fue Né Muanda Nsemi. Depuis, leurs dépouilles étaient conservées à la morgue de l’hôpital général de Kasangulu, sans espoir apparent d’inhumation, faute de moyens financiers de leurs proches surtout de leurs dossiers impliquant la police.
Refusant qu’un tel drame humain reste sans issue, Billy N’Tunga a pris l’affaire à cœur. Il a personnellement réglé les frais de conservation accumulés sur cinq années auprès de la morgue et a pris en charge toute la logistique funéraire : de la libération des corps au transport jusqu’au lieu des obsèques à Kisantu. Ses propres véhicules ont été mis à la disposition des familles et des fidèles pour assurer le déplacement.
La cérémonie d’inhumation s’est tenue dans un climat d’émotion et de recueillement au sein même de l’église Bundu dia Mayala à Kisantu, en présence de nombreuses figures nationales et provinciales du mouvement, dont la Ndona Lubondo, veuve de Nkaka Né Muanda Nsemi. Tous ont unanimement salué le geste empreint d’humanité de l’élu provincial, qualifié de « Papa social » par la communauté pour son implication constante dans les situations humanitaires.
Fait notable, Billy N’Tunga a assisté à la cérémonie vêtu de la tenue traditionnelle des fidèles de BDM, un signe fort de respect et de proximité qui n’a pas manqué de marquer les esprits.
Ce geste, loin d’être isolé, s’inscrit dans la politique de proximité que prône Billy N’Tunga depuis son élection. Il démontre encore une fois sa volonté d’être un véritable relais entre les institutions et les réalités vécues par la population à la base.








