Le Kongo Central vient d’entrer dans une nouvelle phase en matière de sécurité et de gouvernance locale. Ce mercredi 20 août 2025, Son Excellence Jacques Kiazolua Vanakiaku Mavakala a officiellement pris ses fonctions à la tête du ministère provincial de l’Intérieur, Sécurité et Décentralisation.
La cérémonie de remise et reprise s’est déroulée entre le ministre sortant ad intérim, Édouard Samba Nsitu, et son successeur, sous la supervision du Secrétaire général du gouvernement provincial, Me Jules Masuangi.
Lors de son allocution, le nouveau responsable de la sécurité du Kongo Central a d’abord exprimé sa gratitude envers le gouverneur de la province, Grâce Bilolo, pour la confiance qui lui a été accordée. Il a assuré sa fidélité et réaffirmé son soutien au gouverneur, qu’il a décrit comme un homme d’État. Par ailleurs, il a rendu hommage au président de la République, Félix Tshisekedi, avant d’exprimer une détermination claire à accomplir pleinement son mandat à la tête du ministère de la Sécurité intérieure :
« Nous plaçons notre mandat sur la volonté ferme de relever les défis sécuritaires et de promouvoir une gouvernance de proximité. Notre vision est claire : revitaliser le secteur, instaurer la paix sociale et encourager la participation des acteurs à tous les niveaux. »
Cette déclaration trace les grandes lignes de son action : lutte contre l’insécurité urbaine, gestion des tensions dans les territoires périphériques, mais aussi renforcement du dialogue entre l’administration provinciale et la population.
La prise de fonction de Jacques Mavakala marque, selon plusieurs observateurs, le début d’une nouvelle dynamique sécuritaire et administrative dans la province. En mettant l’accent sur la proximité et la concertation, il entend rétablir la confiance entre les citoyens et les autorités locales.
Les attentes de la population sont fortes. Les défis en matière de sécurité et de décentralisation restent nombreux, mais le nouveau ministre se dit prêt à mobiliser toutes les forces vives pour garantir stabilité, paix sociale et bonne gouvernance au Kongo Central.
Par Bosco Kiaka









