Alors que le projet de loi sur la pêche et l’aquaculture est inscrit à l’ordre du jour de la plénière de ce lundi à l’Assemblée nationale, les organisations œuvrant dans ce secteur à travers la République démocratique du Congo manifestent un soutien fort et unanime à cette initiative législative tant attendue.
Parmi les principaux soutiens figure le Réseau pour le Développement Intégral du Congo (REDIC), présidé au niveau national par Madame Patricia Maisha, également présidente continentale d’AWFISHNET-RDC. Ces deux structures se sont unies en une seule voix pour appuyer sans réserve le projet de loi, soulignant son importance capitale pour l’avenir de la pêche artisanale, de l’aquaculture, de la pisciculture, ainsi que de la transformation et commercialisation des produits halieutiques.
REDIC-AWFISHNET-RDC regroupe plus de 50 organisations actives sur l’ensemble du territoire national. Ces structures représentent une diversité d’acteurs, notamment les pêcheurs, les pisciculteurs, les femmes transformatrices de poissons frais en poissons salés, les commerçants, ainsi que les professionnels de l’héliciculture. Tous voient en ce texte législatif une opportunité historique de structurer, encadrer et promouvoir un secteur vital pour la sécurité alimentaire, l’économie nationale et l’autonomisation des femmes rurales.
L’entreprise « Congolais Unis pour le Développement » (CUD Business), dirigée par Madame Francine Nzumba, s’est également jointe à ce vaste élan de soutien, aux côtés de nombreuses autres associations du secteur. Ensemble, ils saluent l’engagement de l’honorable Sosthene Maombi, initiateur de la loi, que les femmes entrepreneures du milieu ont symboliquement surnommé « Moïse », en référence à son rôle de libérateur du secteur halieutique longtemps négligé.
À la veille de la plénière décisive, toutes les forces vives du secteur se mobilisent pour faire entendre leur voix. Leur objectif : convaincre les honorables députés de voter en faveur de ce texte fondamental, qui pourrait enfin doter la RDC d’un cadre juridique moderne, cohérent et favorable à la valorisation durable de ses immenses ressources aquatiques.
Il est temps, affirment-ils, que la RDC — pays aux lacs parmi les plus poissonneux du continent — dispose d’une loi digne de ses potentialités et des aspirations de ceux qui vivent de la pêche et de l’aquaculture.
Par bosco kiaka



























