Une forte pluie accompagnée de vents violents s’est abattue sur la ville de Kisantu, provoquant une coupure générale de courant dans plusieurs quartiers. Depuis cet incident, une grande partie de la ville reste privée d’électricité, plongeant les habitants dans une profonde inquiétude.
Cette situation, loin d’être anodine, est devenue une véritable aubaine pour les groupes de délinquants bien connus de la population. Des gangs tels que les « Shopisho », les « Américains » et les « Arabes » profitent de l’obscurité pour semer la terreur dans les quartiers, notamment à Kimbondo, où plusieurs cas d’agressions ont été signalés.
Des témoins rapportent que plus de cinq personnes se sont fait voler leurs sacs et téléphones dans la nuit, des actes commis avec une violence inouïe. Pour ces inciviques, l’absence de lumière est devenue une « fête », un terrain libre pour opérer en toute impunité.
La population s’interroge : « Que fait la SNEL face à cette coupure prolongée ? » L’absence d’une réaction rapide et claire de la Société nationale d’électricité (SNEL) ne fait qu’accentuer le climat de peur et d’abandon ressenti par les citoyens.
Dans un territoire où l’insécurité est déjà préoccupante, l’obscurité totale ne fait qu’aggraver la situation. Les habitants de Kisantu appellent les autorités à prendre des mesures urgentes pour rétablir l’électricité et renforcer la sécurité, afin d’éviter que la ville ne tombe définitivement aux mains des hors-la-loi.
par bosco Kiaka


