Un événement politique majeur a secoué l’Assemblée provinciale du Kongo Central ce mardi 24 juin 2025. Lors d’une plénière très attendue, les députés provinciaux ont voté la déchéance de deux membres influents du bureau : l’honorable Billy N’tunga, rapporteur adjoint, et Oméga Mbandu, questeur.
Des griefs lourds de conséquences
L’élu de Madimba, Billy N’tunga, et celui de Boma, Oméga Mbandu, ne siègent désormais plus dans l’équipe dirigeante de l’organe délibérant. Cette décision a été prise à la suite d’une pétition initiée par certains députés, reprochant notamment un « manque de discernement » et des attitudes jugées inappropriées dans l’exercice de leurs fonctions.
Dans le cas d’Oméga Mbandu, les griefs initiée par l’honnorable Mbiyavanga évoqués que : indiscrétion, manque de courtoisie et manquement à l’éthique parlementaire. Des accusations qui ont suffi à convaincre une majorité écrasante de l’Assemblée. En effet, 25 députés ont voté pour sa déchéance contre seulement 7 voix en sa faveur.
Pour Billy N’tunga donc le griefs ont été évoqués par l’honnorable Ndombasi, les raisons précises de sa révocation reste floue. Toutefois, des sources internes évoquent des tensions au sein du bureau, des prises de position jugées maladroites, voire conflictuelles, qui auraient fragilisé la cohésion de l’équipe conduite par Papy Mantezolo Diantezua, président de l’Assemblée provinciale.
Une situation politique tendue
Cette double déchéance reflète un climat politique tendu et probablement annonciateur de remous plus profonds au sein de l’Assemblée provinciale. Pour de nombreux observateurs, cet acte n’est pas anodin : il traduit des fractures internes qui pourraient se renforcer dans les semaines à venir.
Plusieurs citoyens et acteurs politiques du Kongo Central ont exprimé leur inquiétude face à cette instabilité. Pour certains, il s’agit d’un processus démocratique normal de redéfinition des responsabilités ; pour d’autres, c’est le signe d’un malaise institutionnel latent.
Et maintenant ?
Avec le départ de ces deux membres du bureau, la recomposition s’annonce imminente. Des appels à la stabilité, au dialogue et au respect des principes démocratiques résonnent désormais au sein de la classe politique locale.
En attendant les remplaçants de Billy N’tunga et Oméga Mbandu, la province du Kongo Central retient son souffle et s’interroge : cette déchéance est-elle un tournant pour assainir l’Assemblée ou le début d’un cycle de crises politiques en cascade ?
Par Bosco Kiaka