Le député national Didier Mukoko Kinamvuidi, élu de la circonscription de Kasangulu dans le Kongo Central, a une fois de plus assumé son rôle de défenseur des intérêts de sa population en adressant une motion d’information au cours d’une plénière de l’Assemblée nationale le lundi 13 mai.
L’intervention de l’honorable député, très applaudi par ses collègues, a mis en lumière la série d’accidents tragiques qui endeuillent régulièrement les habitants de sa circonscription.
Dans sa déclaration, Didier Mukoko a évoqué le drame survenu la veille à Mbanza-Ngungu et à Kasangulu, où un accident de circulation sur la Route Nationale n°1 a causé plusieurs morts et blessés. « Ce n’est pas le premier accident », a-t-il dénoncé avec force, soulignant l’urgence d’agir face à ces drames évitables.
Il a rappelé que la vie humaine est sacrée, et que les autorités ainsi que les concessionnaires de cette route ont l’obligation morale et légale de prendre les mesures adéquates pour prévenir de telles tragédies. « Nous ne pouvons pas continuer à être les comptables de morts évitables », a-t-il martelé.
Le député Mukoko a pointé du doigt deux niveaux de responsabilité : d’une part, les sociétés de transport, appelées à veiller scrupuleusement à l’état technique de leurs véhicules ; et d’autre part, les carrières de concassage de pierre à Kasangulu, qui contribuent à la dégradation des routes, à la pollution et à l’insécurité.
Dans un cri de détresse relayant la voix de ses électeurs, il a cité :
« Population ya Kasangulu balobi : topesa libanga ba tonga Kinshasa, mais to zala toujours dans la poussière, na pasi ya mayi, sans route. Ezali injustice. »
Face à cette situation, l’honorable Mukoko a demandé l’interpellation immédiate du Vice-Premier ministre, du ministre des Transports et de celui des Mines. Il dénonce la facilité avec laquelle les entreprises obtiennent des autorisations d’exploitation des carrières, au mépris du bien-être des habitants.
Il a conclu son intervention en prévenant que si rien n’est fait, la population de Kasangulu, meurtrie et en colère, « prendra ses responsabilités », n’excluant pas de recourir à des actions de perturbation pour se faire entendre.
Cette motion d’information, loin d’être une première pour Didier Mukoko, s’inscrit dans une série d’alertes citoyennes qu’il porte à la tribune nationale, consolidant ainsi son image d’élu proche de sa base et engagé pour la sécurité de ses concitoyens.
Par bosco kiaka


