Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, accueille une initiative innovante et solidaire : la formation gratuite de mille (1.000) femmes et jeunes filles en pisciculture domestique. Ce programme est porté par l’« École de projets » en partenariat avec le Réseau d’urgence pour la souveraineté alimentaire (Renafep), et s’inscrit dans une dynamique d’autonomisation et de promotion de la sécurité alimentaire en milieu urbain.
Placée sous le thème « Comment surmonter les contraintes d’eau et d’électricité à Kinshasa pour produire les poissons chez soi ? », cette formation s’adresse en priorité aux femmes et jeunes filles désireuses de développer une activité génératrice de revenus à domicile, malgré les défis liés à l’accès irrégulier à l’eau et à l’électricité dans la capitale congolaise.
Selon Pascal Mubiala Obial, coordonnateur de l’École de projets, les premières sessions ont débuté le 3 mai 2025 et reprendront dès le 10 mai. « Nous avons entamé depuis le 03 mai et nous reprenons le 10 mai 2025, des modules de formation gratuite en pisciculture sur le thème: « Comment surmonter les contraintes d’eau et d’électricité à Kinshasa pour produire les poissons chez soi ? » L’objectif poursuivi dans cette initiative, c’est d’autonomiser 1.000 femmes et jeunes filles à travers la maîtrise des techniques de pisciculture dans leur propre parcelle », a-t-il déclaré.
Cette initiative revêt un double objectif : d’une part, permettre l’autonomisation économique des femmes et filles congolaises, et d’autre part, contribuer à la valorisation d’un secteur souvent négligé en RDC, celui de la pêche et de l’aquaculture, pourtant crucial pour la sécurité alimentaire du pays.
Avec une approche pratique et adaptée aux réalités locales, cette formation entend transformer les foyers kinois en véritables unités de production piscicole, réduisant ainsi la dépendance aux produits importés tout en créant des opportunités économiques durables pour les populations vulnérables.
Bosco kiaka

