Kalemie, 07 mai 2025 – Patricia Maisha, figure sociopolitique connue pour son engagement humanitaire et communautaire, s’est exprimée avec force ce mercredi matin après les graves inondations qui ont touché la ville de Kalemie, causant d’importants dégâts matériels. Les premières victimes : les femmes transformatrices et commerçantes de poissons, membres du Réseau pour le Développement Intégral du Congo (REDIC-AWFISHNET-RDC), structure avec laquelle Patricia Maisha travaille activement pour leur autonomisation.
Dans des vidéos parvenues à Patricia Maisha, on découvre des scènes alarmantes où des lieux de travail de ces femmes ont été submergés. Leurs matériels, leurs stocks de poissons et leurs infrastructures de transformation, voire même leurs habitations ont été emportés par les eaux. Ces femmes, déjà vulnérables, voient aujourd’hui leur activité économique brutalement interrompue.
« C’est un choc. Ce sont des femmes que nous soutenons pour leur autonomisation, et qui subissent de plein fouet une nouvelle catastrophe. Il faut agir », a déclaré Patricia Maisha. Elle lance un appel urgent aux autorités locales, aux organisations humanitaires, aux partenaires techniques et financiers, et à toute personne de bonne volonté pour venir en aide à ces communautés sinistrées.
Elle reconnaît qu’il s’agit d’un phénomène naturel, mais insiste sur le fait que cela ne doit pas priver ces femmes de leurs droits fondamentaux, notamment le droit à la sécurité, à l’accompagnement et à la relance de leurs activités économiques.
« SOS à tous les acteurs étatiques et non étatiques : ces femmes sont la force vive de nos communautés lacustres. Ne les laissons pas seules face à cette épreuve », a-t-elle plaidé.
La pluie torrentielle qui s’est abattue sur Kalemie ce mercredi matin rappelle de récents épisodes similaires à Kinshasa. Une répétition dramatique de catastrophes naturelles qui continuent de fragiliser les populations riveraines, particulièrement les femmes du secteur halieutique et les communautés des pêcheurs.
Patricia Maisha réaffirme son engagement et celui du REDIC pour soutenir ces femmes, et appelle à une réponse rapide, solidaire et coordonnée pour leur permettre de se relever.
Bosco kiaka