Une vague de nominations présidentielles a été publiée par le porté parole du président de la République ce 23 juillet 2025, installant de nouveaux mandataires à la tête d’entreprises publiques.
Le Mouvement Populaire des Élites pour la Reconquête (MPER), emmené par son président national Emmanuel Atanga Ipeko, est monté au créneau. Dans une lettre enflammée adressée au Chef de l’État ce 26 juillet, le mouvement s’indigne de l’absence totale de représentation équatorienne dans cette vague de nominations pourtant nationales.
Selon le MPER, cette mise à l’écart est une trahison politique. La province de l’Équateur, forte de 86 % de voix accordées au Président en 2023, se sent trahie et marginalisée. « Nous avons donné, nous attendons en retour », semble dire entre les lignes la jeunesse d’une province qui se dit exclue au nom d’un « Grand Équateur », visiblement oublié.
La lettre dénonce également l’influence « douteuse » de leaders venus d’autres provinces voisines (Tshuapa, Mongala, Sud et Nord-Ubangi), qui s’approprieraient indûment la voix de l’Équateur authentique. « Pas d’Équateur sans Équatoriens », martèle le MPER, qui réclame une vraie inclusion et une juste redistribution des postes.
En conclusion, le MPER avertit : ne pas corriger ce déséquilibre serait inscrire dans l’histoire un mandat d’injustice.
En attendant la « prochaine vague de nominations », le message est clair : l’Équateur n’est pas une province fantôme.
Rabby TSHABA/cp



