La conférence-débat organisée par le mouvement des femmes Biso Basi Telema, à l’occasion de la Journée internationale de la femme africaine, a suscité des réactions positives de la part de plusieurs participants. Placée sous le thème : « Femmes congolaises face aux défis de la paix et de la sécurité en RDC », cette rencontre a eu lieu dans la salle Hall Town des locaux de la MONUSCO à Kinshasa et a rassemblé des acteurs venus de divers horizons.
L’événement a été marqué par la projection du film « The Woman King », retraçant l’histoire des Amazones du Dahomey, un corps d’élite féminin connu pour sa bravoure et sa résistance. Cette œuvre a inspiré de nombreuses participantes, qui y ont vu un parallèle avec la lutte des femmes congolaises pour défendre leurs communautés et restaurer la paix.
Parmi les premières réactions recueillies par notre rédaction figure celle de Richard Ekeli, administrateur des affaires, économiste, CEO de Rich Agency et activiste.
« Je salue les organisateurs pour cette prise de conscience collective sur une question si cruciale qu’est la paix et la sécurité. La paix ne concerne pas une seule catégorie de personnes ou un seul genre ; c’est l’affaire de tous. Voilà pourquoi j’ai tenu à être présent, et je repars très satisfait des solutions proposées ici », a-t-il déclaré.
De son côté, Keren Happuck, CEO de Saveur d’Happuck, une crêperie en ligne, a exprimé son optimisme quant au retour de la paix en RDC.
« L’implication des femmes dans la question de la paix est une étape cruciale. Je crois fermement que leur engagement peut contribuer au retour de la paix. En tant qu’entrepreneure, je sais qu’aucun développement n’est possible sans stabilité. La guerre rend tout difficile, même l’entrepreneuriat », a-t-elle souligné.
S’inspirant du film The Woman King, Keren Happuck a insisté sur la nécessité pour les femmes congolaises d’adopter la détermination et l’esprit combatif des guerrières du Dahomey.
« Cette conférence m’a profondément marquée. J’encourage les organisateurs à continuer et à s’impliquer davantage dans la résolution des conflits », a-t-elle ajouté.
En conclusion, tant Richard Ekeli que Keren Happuck ont appelé à une mobilisation collective hommes, femmes, institutions et société civile — pour œuvrer ensemble à une paix durable en RDC.
Dieu merci
















