Trois mois après le lancement des essais agricoles en partenariat avec la société italienne Amica Chips, la culture de la pomme de terre dans la région de Mbanza-ngungu (Kongo Central) affiche des résultats encourageants. En déplacement dans la zone ce week-end, le Ministre du Développement Rural, Son Excellence MUHINDO NZANGI BUTONDO, a personnellement assisté à la clôture de la première phase de cette expérimentation agricole novatrice.
Cette initiative, menée en collaboration avec les coopératives agricoles locales, visait à tester différentes variétés de semences de pomme de terre fournies par Amica Chips, dans l’optique d’évaluer leur adaptation aux sols congolais.
« Nous sommes ici pour constater les résultats des semences testées sur ce sol. Certaines variétés ont été très prometteuses, d’autres devront être réévaluées. Mais l’essentiel est là, c’est ainsi qu’on professionnalise notre agriculture », a déclaré le Ministre d’État
Soucieux d’aller au-delà de la simple expérimentation, le Ministre d’État MUHINDO NZANGI a tracé une feuille de route ambitieuse. L’objectif est clair : identifier les semences les plus performantes, renforcer les capacités des coopératives agricoles locales et créer une chaîne de valeur complète allant jusqu’à la transformation industrielle sur place.
« Si nous parvenons à sécuriser les intrants, structurer la chaîne de production, et garantir des volumes suffisants, alors Mbanzangungu accueillera bientôt une usine de fabrication des chips », a-t-il assuré, sous les applaudissements des agriculteurs présents.
Les agriculteurs de Mbanzangungu ont accueilli cette relance avec un optimisme renouvelé. Le président de la coopérative locale s’est félicité de cette avancée majeure :
« Depuis 2019, nous n’avions plus accès aux semences. Grâce à l’implication personnelle du Ministre d’État, nous reprenons espoir. C’est une renaissance pour notre activité et pour toute la communauté. »
Les techniciens agricoles engagés dans ce projet ont souligné le potentiel élevé de production, bien que quelques défis subsistent, notamment en ce qui concerne le développement des calibres de certaines variétés.
Une deuxième phase d’essais est déjà prévue dans les prochaines semaines. Elle permettra d’affiner les choix variétaux, d’améliorer la productivité et de poser les jalons pour un développement durable de la filière pomme de terre dans cette région à fort potentiel agricole.
bosco Kiaka/ cellcomMDR





